Notre prochain voyage : Séjour à Bibracte et Autun
Samedi 11 et dimanche 12 octobre 2025
Les inscriptions vont débuter mi-juillet …
Le programme :
Jour 1 : Samedi 11 octobre - Bibracte
Départ en autocar Place Bellecour à 07h45 ;
Arrivée à Bibracte 10 h 30 - Visite guidée du musée, déjeuner « gaulois », visite guidée du site archéologique ;
« La visite du site archéologique se fait à pied : le car nous dépose à proximité. Au retour après une descente assez raide, nous retrouvons le car près du musée. Prévoir de bonnes chaussures pour profiter de la visite ! »
Direction Autun pour diner « Le Bistrot du golf » et nuit à l’Hôtel Ibis
Jour 2 : Dimanche 12 octobre - Autun
Visite guidée d’Autun en car : Le théâtre romain (le plus grand de Gaule), l’enceinte romaine, la Pyramide de Couhard (monument funéraire), le temple « de Janus » et les deux portes romaines.
Déjeuner au restaurant « Le Lutrin » à Autun.
Visite guidée à pied du quartier médiéval d’Autun avec sa cathédrale exceptionnelle.
Départ d'Autun 16h00 – Retour à Lyon 18h45
Patrick Chambard, Animations Culturelles, juillet 2025
Nous en rêvions, Garom nous l’a organisé en partenariat avec Athena
Dès le 2e jour, déambulant dans la NAPLES HISTORIQUE nous avons immédiatement changé d’ère dans le centre historique de Naples, Spaccanapoli, aux étroites rues rectilignes, héritage antique, jalonnées de palais et d’églises :
De l’église du Gesù Nuovo à ses environs, au Complesso di Santa Chiara, basilique gothique et son magnifique cloître décoré de majoliques, à la Cappella Sansevero, étonnante chapelle baroque au Christ voilé, dédiée à la famille de Raimondo di Sangro, de l’alchimiste et prince de Sansevero au XVIIIème siècle, à l’église de San Gregorio Armeno et à son amusante « rue des crèches ».
L’après -midi, consacré à la visite du Musée Archéologique National, nous a permis de mesurer l’importance exceptionnelle des collections d’art antique rassemblées, à travers les fresques et les célèbres mosaïques de Pompéi et d’Herculanum, les sculptures et le fameux « Gabinetto Segreto » .
Enfin ! POMPEI et OPLONTIS pour notre 3e jour !
Ensevelie sous une pluie de pierres ponces lors de l’éruption du Vésuve en 79 après Jésus-Christ,
Pompei fut découverte au XVIIIème siècle. Les nombreuses étapes de fouilles réalisées nous conduisent à découvrir aujourd’hui un ensemble architectural et urbain, organisé et lisible par de simples curieux.
Au cours de la matinée notre groupe a déambulé avec respect mais prudence sur les dalles de pierre disjointes des voies.
Nous nous perdons un peu les uns les autres et devons être attentifs aux retardataires !
.. ce qui nous permet d’avoir quelques compléments historiques sur la vie romaine in situ par notre guide.
Toutes les composantes de la vie quotidienne des Romains nous ont été suggérées et décrites dans leur contexte au fur et à mesure de ce cheminement : rues, places, édifices publics - tel l’amphithéâtre, théâtre, odéon, temples et boutiques - et privés telle la splendide villa des Mystères, complexe dans son organisation de salles et jardin suspendu.
Nous revenons de cette plongée dans un monde disparu où la beauté côtoie la rudesse d’une société organisée pour nous restaurer et commenter nos découvertes du jour….
L’après-midi fut consacrée à une jolie balade dans la baie sud de Naples qui nous conduisit jusqu’à la Villa de POPPEE. Cette majestueuse villa de bord de mer nous offre à voir » les peintures murales les mieux préservées de l'époque romaine et les plus éclatantes »
"L'or, le bleu égyptien et le rouge vermillon s'entremêlent pour donner vie aux fresques qui ornent les murs, avec leurs colonnes et leurs décorations en trompe-l'œil ".
Nous la quittons avec regret !
4e jour
Au cœur de l’histoire d’une catastrophe : D‘ HERCULANUM à PAESTUM
Bon pied bon oeil nous partons découvrir Herculanum ensevelie sous la lave et la boue.
Elle se trouve sous la ville actuelle d’Ercolano et nous offre des vestiges émouvants et parlants :maisons, boutiques, thermes bien conservés… des squelettes de victimes retrouvés dans des hangars autrefois en bord de mer provoque un sentiment de compassion partagé.
Nous clôturons cette journée « archéologique » par la visite guidée des fouilles de Paestum..
LA COTE AMALFITAINE, un bijou
5 AVRIL : Repos bien mérité
En autocar jusqu’à Salerne nous prenons le bateau et longeons la côte qui se déroule de falaises en criques. Nous ressentons la douceur de vivre de ce paradis aux couleurs vives !
Nous nous arrêtons à Positano, ville verticale accrochée au rocher et épuisons la réserve de charge de nos appareils numériques par des photos qui devraient emprisonner ce spectacle mêlant douceur et couleurs . Cette Ancienne bourgade de pêcheurs aux petites maisons à l’allure mauresque et jardins en terrasse signe la fin « d’un beau voyage ».
Continuation en bateau vers Amalfi, ancienne république maritime, où nous avons découvert le magnifique Duomo Sant’Andrea du IXème siècle avec sa façade en pierres polychromes et son imposant escalier.
Comme une récompense …retour à Salerne en bateau, puis en autocar jusqu’à Naples.
Conclusion
Fatigués mais heureux !
Merci aux organisateurs bénévoles…
Pour revivre en image notre passionnant voyage au cœur de l’antiquité romaine !
Extrait réalisé par Elisabeth Obert à partir des 400 photos/vidéos que lui ont été transmises
Cliquer ici pour visionner la vidéo sur Youtube : La baie de Naples 2025
Marie Claude Dreyer, Animations Culturelles, Juillet 2025
C’est en Suisse, dans le canton de Vaud, que s’est déroulé notre voyage d’Automne.
La petite ville d’Avenches occupe la vaste plaine de la Broye au nord du canton de Vaud, près de la frontière avec le canton de Fribourg. Le paysage doucement vallonné entre les lacs de Neuchâtel et de Morat, les vignobles en coteaux du Vully et les réserves naturelles invitent à la promenade à pied et à vélo. Avenches, l’ancienne capitale Aventicum de l’Helvétie romaine, est dépositaire d’un héritage unique datant de l’époque romaine.
Le dépôt archéologique des Sites et Musée romains d’Avenches renferme plus de 99% des objets mis au jour lors des fouilles sur le site d’Aventicum. Mosaïques, peintures, inscriptions, blocs d’architecture, objets de toutes sortes (verre, métal, os, céramique, etc.) y sont entreposés et étudiés par les archéologues.
Les thermes publics, véritables complexes de loisirs comprenant bassins, saunas, locaux de massage et salle de repos, faisaient partie intégrante du paysage architectural monumental d’Aventicum, où l’on recensait plusieurs établissements thermaux, dont le plus imposant à proximité du Forum.
Le Musée romain est installé dans la tour érigée sur l'amphithéâtre au 11e siècle. Les plus importantes découvertes sur le site d’Aventicum illustrent l’histoire de la capitale de l’Helvétie romaine : copie du buste en or de l’empereur Marc Aurèle, sculptures, mosaïques, inscriptions sur pierre, fragments d’un orgue romain, etc.
Le Laténium est le plus grand musée archéologique de Suisse.
Son exposition permanente présente quelque 3 000 objets et autres vestiges archéologiques issus de trouvailles réalisées essentiellement dans le canton de Neuchâtel, sélectionnés dans les collections du musée, qui comprennent plus de 525 000 pièces. Beaucoup de ces objets appartiennent à des ensembles archéologiques régionaux qui font office de référence internationale dans le domaine de l'archéologie, permettant notamment d'exemplifier près de 50 000 ans de préhistoire de l'Europe. Ce musée prend donc place dans un canton particulièrement fertile et important pour l'archéologie suisse et européenne.
Le musée romain de Vallon
Les principales découvertes du musée sont les vestiges d'un établissement dont le plan connu en forme de L mesure 160 m de longueur par 20 m de largeur. L'édifice se compose au total de trois corps de bâtiment flanqués d'un long portique de façade à colonnades et arcades qui distribue une quarantaine de pièces. Ont été également mis au jour, les deux mosaïques de la "venatio" et de "Bacchus et Ariane" intégralement conservées et une construction à trois nefs rythmée par quatre rangées de piliers à l'est.
En 2024, Garom organisait son voyage annuel au Portugal. Cette opportunité faisait suite à la participation au financement de la campagne de fouilles dirigée par Tony Silvino, (Service Archéologique de la Ville de Lyon) assisté de Christophe Caillaud (responsable de l’archéologie expérimentale au musée et sites gallo-romains de Saint-Romain-en-Gal).
Voir la page ARCHEOLOGIE pour en savoir plus sur les fouilles.
Source de la carte : Le Bien Public
Porto : La ville est située dans un magnifique amphithéâtre au bord du Douro. Avec de vieux quartiers encore intacts, dédale de ruelles tortueuses, églises superbes, maisons multicolores appuyées contre la falaise.
Des quartiers typiques du Cais da Ribeira, face au fleuve Douro, qui traversent plusieurs ponts. Le Pont Louis 1er, le plus spectaculaire, à deux tabliers, est le symbole de la ville. Classé au patrimoine mondial de l’Humanité, il a été conçu grâce à la technique de Gustave Eiffel.
La Cathédrale : construite sur la partie la plus haute de la ville, la Cathédrale de Porto, également appelée La Sé, est l’édifice religieux le plus important de Porto. Elle est située dans le quartier de Batalha, à côté des murailles qui protégeaient autrefois la ville. L’extérieur de l’édifice ressemble à une forteresse avec ses créneaux.
Braga : capitale historique, économique, universitaire et religieuse du Minho.
Entourée de collines, Braga est souvent surnommée « la Rome portugaise ». L’empire romain y a vécu et la Renaissance italienne a marqué de son influence bien des monuments. Son sanctuaire du Bom Jesus église de style rococo, renommée pour son double escalier, du musée archéologique et de la cathédrale.
Guimaraes : La ville porte avec fierté le titre de berceau de la nation. Elle a conservé de son passé prestigieux un air de vieille noblesse, avec ses majestueuses façades.
Conimbriga : Habité depuis la préhistoire, le site de Conimbriga a été occupé par les troupes romaines dès 139 avant JC.
On découvre des mosaïques très bien conservées parmi les plus belles de toute la péninsule ibérique.
Coïmbra : Sur les rives du Mondego, connue pour son université, la plus ancienne d’Europe, qui, au fil du temps, a marqué l’image de la ville devenue « cité des étudiants ». Sa porte d’Almediana et son Université avec sa Tour, et son incomparable bibliothèque Joanina aux décorations remarquables.
Le site archéologique de Castro Monte Mozinho
Le musée du Douro à Regua
Vila Nova de Foz Côa et ses gravures rupestres
Vale de Mir : Ses thermes romains
Amphoralis, à une douzaine de kms au nord de la capitale antique Narbo Martius, est un ancien atelier de production d’amphores gauloises, mis à jour dès 1976. Son musée surplombe les fouilles archéologiques d’une fabrique antique de poteries (Ier– IIIe siècle).
Il permet de découvrir la vie quotidienne et l’activité de ces potiers qui produisaient en masse des amphores vinaires, mais aussi différents matériaux de construction (briques, tuiles) et de la vaisselle du quotidien. Dans le parc, un parcours extérieur mène aux restitutions de fours et d’une habitation gallo-romaine, construits à l’identique des vestiges retrouvés. Le jardin des potiers présente plus de 160 espèces de plantes répertoriées par les agronomes latins. Elles y sont réparties en 5 usages différents : alimentaire, médicinal, condimentaire, ornemental et artisanal. Une promenade dans l’arboretum permet de découvrir des essences de bois utilisées à l’époque pour les cuissons des fours des potiers.
L’Horreum, au cœur de la ville moderne, se compose de galeries souterraines construites au Ier siècle avant notre ère et situées à 5 mètres au-dessous du sol. Elles devaient constituer les fondations d’un bâtiment, sans doute de type marché ou entrepôt, dont la recherche n’a pas encore découvert tous les secrets (horreum signifiant « entrepôt » en latin). Construit en surface, cet édifice se trouvait au sud du forum, en bordure du cardo (axe nord-sud) de la ville romaine de Narbo Martius. Ces galeries souterraines ont traversé les siècles moyennant divers remaniements et leur réutilisation partielle comme caves particulières. Signalées officiellement en 1838, elles ont été classées au titre des Monuments Historiques en 1961 puis aménagées et ouvertes au public en 1976. Avec les vestiges archéologiques du site du Clos de la Lombarde, l’Horreum est l’un des seuls monuments romains visibles et visitables au centre de Narbonne.
Narbo Via restitue le passé de Narbonne, capitale de la province de Narbonnaise sous le nom de Narbo Martius, dont il ne reste paradoxalement aujourd’hui presqu’aucune trace visible. Le bâtiment du musée Narbo Via a été conçu par l’agence internationale « Foster+Partners » associée au studio Adrien Gardère pour la muséographie et à l’architecte d’opération nîmois Jean Capia.
Véritable colonne vertébrale du bâtiment du Musée, un mur monumental composé de 760 blocs de pierre, issus pour la plupart des sites funéraires de la ville antique, restitue la mémoire et la monumentalité de la ville romaine et constitue une réserve ouverte et modulable, grâce à un dispositif automatisé inédit dans un musée. Réparti sur 2 600 m², le parcours présente la cité de Narbo Martius sous l’Empire romain, à travers plus de 950 pièces exposées, parmi lesquelles des vestiges monumentaux et des décors fastueux issus des maisons du Clos de la Lombarde, site archéologique narbonnais (mosaïques, peintures murales dignes de Pompéi). Véritable lieu de vie, Narbo Via est doté d’un auditorium de 192 places, d’une boutique, d’ateliers pédagogiques, d’espaces de recherche et de jardins pouvant accueillir des spectacles de plein air.
Cliquer sur les photos ci-dessous pour accéder aux sites Internet concernés.
Ce voyage de 6 jours permit de visiter quelques sites significatif de la civilisation romaine en Italie du nord et en Suisse. Cliquez sur le bouton à droite pour voir les photos.
SUSE : la ville, en position centrale de la vallée homonyme, s'est développée sur l'un des axes majeurs reliant la péninsule italienne à la Gaule. Elle possède un patrimoine important lié à son histoire. l’amphithéâtre romain, l’arc de triomphe et les remparts.
TURIN : la ville de Turin est entrée dans l'Histoire comme colonie romaine, vers 27 av. J. -C., sous le nom d' «Augusta Taurinorum». La ville fut construite sur l'établissement de Taurasie, Capitale mythique des Taures, incendiée par Hannibal lors de sa longue marche d'approche vers Rome.
IVREA : le long de quelques portions de la Route des Gaules, la voie romaine qui reliait la ville de Rome à la vallée du Rhône, les Romains ont défié la nature. Un exemple de ce défi se trouve dans la portion de Donnas, où la route a été taillée directement dans la roche, sur une longueur de 221 mètres. Un seul éperon rocheux a été laissé, dans lequel les Romains ont creusé un arc. Sur les pavés de la route, on peut encore admirer la borne milliaire XXXVI donnant la distance en “mille” entre Donnas et Aoste (environ 50 Km).
AOSTE : au Ier siècle avant J.-C., la population indigène vaincue, les Romains commencent à urbaniser le territoire conquis : ils mettent en place l'organisation foncière, tracent le réseau routier, reliant les cols alpins du Piccolo et du Gran San Bernardo à la route consulaire des Gaules, et fonde la ville d' Augusta Praetoria (Aoste). Ainsi commencèrent cinq siècles de domination romaine en Vallée d'Aoste.
MARTIGNY : catacombes de l’église paroissiale, Domus Minverva, Caldarium, Mithraeum, l’amphithéâtre et le musée gallo-romain.
GENEVE : le site archéologique de la cathédrale convie à une exploration du sous-sol de Genève. Plusieurs espaces ont été spécialement aménagés et présentent, avec des techniques muséographiques modernes, l’un des plus importants sites archéologiques du nord des Alpes. Le parcours commence ainsi au IIIème siècle avant J.C et s’achève avec l’édification de l’actuelle cathédrale entreprise au XIIème siècle.
Arc d'Auguste (Suse).
Ruine de l'ancien théatre Romain à Turin.
Susa Arena Romana.
Ponte Vecchio.
Turin.
Aoste.
Basilique paléochrétienne de St Laurent.
La route des Gaules et son arc