L'archéologie en France
L’archéologie au sens moderne du terme apparaît à la Renaissance. D’abord préventive, elle se développe au gré des découvertes fortuites, notamment à Rome, encouragée par la création de cabinets de curiosités et d’antiques dans les demeures de l’élite cultivée. Les véritables fouilles programmées commencent au XVIIIe siècle, avec la découverte des ruines de Pompéi. En France, l’archéologie préventive, appelée autrefois « archéologie de sauvetage », qui permet la fouille préalable de sites avant des travaux d’aménagements, représente 90 % des opérations menées chaque année. Malgré la richesse du sol français, elle n’est encadrée que depuis 2001, avec la création de l’Inrap (l’Institut national de recherches archéologiques préventives).
JP. Demoule - Archéologia N° 594 - Page : 32-47
Garom soutient des fouilles archéologiques en participant au financement de certaines d'entre elles, essentiellement dans la région.
L'association participe aussi physiquement à certains projets, rendez-vous à la page ARCHEOLOGIE PARTICIPATIVE pour voir nos participations.
L'archéologie expérimentale
L'archéologie classique est par essence limitée aux faits laissant une trace incontestable. L'archéologie expérimentale a pour objectif de permettre de reconstituer les artefacts et les structures mais également les techniques du passé grâce à l'expérimentation. Le but premier de l'archéologie expérimentale est de participer à la connaissance du passé au-delà des limites de la recherche et de la déduction. Des éléments tels que les techniques utilisées pour produire un effet déterminé ou la durée de vie des constructions vont pouvoir être éclaircis en partie par l'expérimentation, en s'intéressant à l'aspect technique et pratique.
Garom soutient des projets d'archéologie expérimentale.